Il faut aussi parler après - Théâtre

Je sens bien qu'il faut dire quelque chose qui marque, qui fasse date, après l'historique moment du Week-End à l'Echange. Il faut tâcher d'être modeste alors qu'on n'a qu'une envie : chanter nos propres louanges !

Alors on va la faire brève et sauter ce que tout le monde sait : que nous sommes excellents, que nos pièces sont remarquables, nos comédiens excellents et je ne vous parle pas des metteurs en scène, des auteurs, de l'organisation, de l'esprit, de la fraîcheur, de l'imagination, de la spontanéité, de l'émotion, de l'intelligence, de la beauté, de la sensualité, de la pertinence, de l'honnêteté, de la droiture, de la rigueur, du professionnalisme, de la justesse, de la vérité, de la générosité, de l'inventivité, de la qualité de l'accueil, de la propreté des toilettes, de la beauté de l'affiche, du confort des sièges, du cachet du lieu, ... tout le monde sait ça.

Il reste que nous avons découvert que les deux pièces - Le Grenier et Deux Femmes - bien que de styles différents, se répondent l'une à l'autre. Toutes les deux sont d'auteurs préoccupés par le sexe opposé et qui portent sur lui un regard d'une grande acuité.

Nous avons découvert aussi que ce sont là des sujets qui touchent, dérangent et font plaisir parce qu'ils dérangent et qu'ils touchent.

Nous avons découverts que nous ne sommes pas seuls dans ces préoccupations et c'est toujours une grande joie de constater qu'on partage ses idées avec d'autres (à condition que ça ne soit pas n'importe qui, faut pas exagérer !).

Nous avons découverts que nous étions capable de "faire ça", ce qui ne devrait pas nous étonner compte tenu de tout ce que nous savions déjà que nous sommes (cf plus haut), mais même si ça va sans dire... ça va mieux en disant :

ON EST CON-TENTS

Quelques images de Yannick Perrin pour le plaisir des yeux (décidément, le talent de ce mec !...)